Plusieurs annonces de taille dans les quelques minutes consacrées par le premier ministre à l'environnement. Un nouveau projet de loi sur les risques technologiques sera proposé au Parlement à l'automne.
« Dans l'esprit des Français, la crainte des catastrophes technologiques et industrielles est à la mesure de leur caractère subit et dévastateur, dont Toulouse porte encore les stigmates. Une réponse doit y être apportée », a plaidé Jean-Pierre Raffarin. Dans le domaine de l'énergie, « un grand débat public » sera lancé. Il sera suivi d'un projet de loi d'orientation « qui consacrera un rôle accru pour les énergies renouvelables et une place reconnue pour l'énergie nucléaire ». Là encore, le Parlement sera sollicité : « Les spécificités du nucléaire et les attentes des Français me conduisent à vous demander de délibérer prochainement sur la transparence et la sûreté du nucléaire », a lancé le chef du gouvernement.
Roselyne Bachelot, ministre de l'Écologie, a déposé au Sénat, le 18 juin dernier, un projet de loi relatif à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire. Dans les transports – priorité au ferroutage et au cabotage – comme dans l'agriculture, invitée à devenir « écologiquement responsable », les effets sur l'environnement feront l'objet d'une attention accrue. Enfin, faisant allusion au brûlant dossier de la chasse, Jean-Pierre Raffarin a rappelé sa volonté de « réconcilier » chasseurs et défenseurs de la nature en fondant « la gestion de la faune sauvage et des espaces sur des données scientifiques établies et non sur des invectives ».
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